mardi 23 décembre 2008

8854 Le tombereau

C'est un des rare tombereau en LEGO Technic. Je pense qu'il est incomplet car ce genre de véhicule à normalement un double essieux à l'arrière, mais nous le savons LEGO ne fait que s'inspirer de la réalité.

Le lecture rapide de la notice laisse croire à un double système de direction, d'une part dans l'articulation du camion et d'autre part une direction classique à crémaillère car les éléments de directions sont utilisés pour le pont avant et l'axe de commande passe juste au dessus (voir la première photo). En fait il n'en est rien : seul l'articulation joue le rôle de direction.
Passé cette première déception on découvre la benne basculante à commande par vérin pneumatique. La ridelle arrière se bascule aussi grâce à un vérin. Ces mouvements sont relativement synchronisés, en fonction de l'usure des vérins.

Au final un modèle original, presque bien, qui ne demande qu'a se faire ajouter un 2éme essieu à l'arrière et une crémaillère sur la direction.

Photos :









jeudi 18 décembre 2008

8273 Le camion remorqueur

Voici le modèle secondaire de ce set de 2007 qui est toujours en rayon. Je ne peux que conseiller ce set de milieu de gamme à ceux qui débutent car il ouvre à la création : Avec seulement les pièces de ce modèle vous pourrez en faire plein d'autres car tout est là (roues, engrenages, poutres, crémaillères, éléments de direction, vis sans fin, ...).

Pour en revenir à ce camion, il offre une suspension, ou plutôt des articulations particulières :
- entre la cabine et la benne via la turntable,
- les roues arrières sont pendulaires.

Le bras peut monter et descendre et se termine par un treuil.
La direction est renvoyée sur la cabine ce qui est un grand classique.

Photos :








lundi 15 décembre 2008

8480 La navette spatiale

Sortie en 1996 cette navette est l'un des plus gros set LEGO TECHNIC de l'époque.
On retrouve le noir et le blanc de la fameuse 8880 mais aussi le système de boîte à vitesses.


En feuilletant les catalogues LEGO je n'ai jamais été attiré par ce modèle, mon truc c'est plutôt les voitures, camions et robots alors une navette qui ne vole pas en vrai... Mais de nombreux avis sur les forums et les blogs m'ont interpellé. En plus Anio est venu en personne me l'apporter pour un prix très intéressant. Alors impossible de passer à côté. J'ai gardé le suspens jusqu'au bout en ne découvrant le modèle qu'au montage : C'est plein de bonnes surprises !

La navette regorge de fonctions motorisées ou pas, en effet un boîtier à pile 9V est intégré dans la structure sous la queue. A cet endroit se trouvent aussi deux inverseurs 9V permettant de commander les deux moteurs Ah oui, au fait : Il y a deux moteurs ! Le premier moteur 9V est situé derrière le cockpit et subit une petite réduction par double courroie qui joue aussi le rôle de limiteur de couple (ou débrayage) quand la mécanique vient en butée. Le couple arrive ensuite dans les crabots de la boîte de sélection. Le principe est un levier de commande permettant de choisir l'une des 4 fonctions pour ce moteur (comme une boîte à vitesse) : - Illumination animée des réacteurs par "fibre optique", - Ouverture de la navette, - Levé du Bras, - Rotation de la tourelle. Ces 3 dernières chaînes cinématique utilisent une vis sans fin qui assure la réduction mais aussi l'irréversibilité du système afin par exemple que le bras ne retombe pas quand on sélectionne une autre fonction. Au montage on apprécie l'abondance d'axes et d'engrenages sur la partie inférieure du châssis et sous le levier de commande. Un micromoteur 9V est situé au bout du bras, derrière l'antenne et permet l'ouverture de celle-ci. Les mouvements motorisées sont très lents, je n'ai jamais piloté de vraie navette mais il me semble que c'est plutôt réaliste. Enfin il reste deux fonctions manuelles, les leviers jaunes situés sur les ailes permettent d'actionner le train d'atterrissage et de commander les volets des ailes. Là encore les mécanismes sont complexes et intéressants à monter. Le train d'atterrissage est bloqué par un ressort de suspension caché dans le nez et totalement invisible après montage. Il est intéressant de voir que les principes de boîtier à pile embarqués, de sélection de plusieurs fonctions motorisées, de vis sans fin et de débrayage sont toujours utilisés sur les modèles actuels. Vous l'avez compris c'est un set exceptionnel qui mériterai d'être mieux connu. Vu la quantité et la qualité des fonctions j'ai monté un petit film vidéo. Vidéo et photos :








mardi 25 novembre 2008

MOC : Mon grand bidule à balles - Module 3

Je cherchais à faire un module avec le NXT comme un camion ou autre engin. Les camions, chariots élévateurs et trains ont déjà été expérimentés sur des expositions, mais pas la pelleteuse. Avec la sortie récente du 8294 c'était vraiment tentant de monter une pelleteuse mécanique.

Après plusieurs essais, prototypes, tourelles, bras et bacs d'entrée j'ai finalement réussi à faire fonctionner convenablement cette pelleteuse.
La tourelle est motorisée par un moteur sous le châssis, une multiplication de la vitesse par 3 et une vis sans fin. Cette dernière permet un positionnement précis, merci Nico pour l'idée.

Le bras est actionné par un moteur avec une réduction (1/3) et un vérin à crémaillère visible à côté de la cabine. Un système de levier permet de conserver le niveau du godet pendant la montée et descente du bras. Contrairement au vérin à vis le vérin à crémaillère est un système réversible, c'est à dire que le bras peut retomber s'il n'est pas retenu en permanence par le moteur. Le moteur du NXT permet de bloquer fermement le mouvement.

Le godet utilise la même motorisation que le bras avec en plus une série de cardans particulièrement esthétiques.
J'ai fais un premier, puis un second modèle sans carrosserie avec des mouvements lents afin de montrer les mécanismes et de mettre le programme au point.
J'ai ensuite fais la carrosserie et augmenté la puissance des moteurs pour aboutir à un modèle ne fonctionnant plus : Avec trop de puissance certains engrenages sautent, de plus les mouvements trop rapide sont moins réalistes et vident rapidement les piles.
Retour à des mouvement plus lents, et renfort du guidage des knobs au pied du bras : Tout fonctionne.
Reste deux problèmes : Le débit d'environ 20 balles par minutes est trop faible et l'autonomie insuffisante pour une exposition GBC.
En solution je pourrai faire un autre module qui séparera le flux des balles en deux et / ou permettra de bypasser la pelleteuse. Cela permettra aussi à un autre module lent de venir en parallèle avec la pelleteuse.

Photos et vidéo :













mardi 14 octobre 2008

8466 4x4 Off Roader

Voici le plus gros véhicule LEGO, sorti en 2001 ce véritable 4x4 permanent est unique en son genre. Il se classe dans la série des "supercars" dénommée ainsi depuis la sortie de la supercar 8880. Cette série de supercars à débuté en 1977 dés le début des Technics avec le châssis automobile PWK référencé 853.

Il est monté avec les plus grosses roues LEGO d'un diamètre que je n'ai pas mesuré.


La conception est assez spécifique, les cellules avant et arrière sont assemblées en studless d'une manière peu intuitive alors que la partie centrale du châssis est studfull. La carrosserie composée de métapièces de carrosserie et de tubes flexibles.


Venons en aux caractéristiques techniques de ce 4x4 :

- Direction sur les roues avant, avec commande sur le toit et renvoi sur le volant, au passage superbe colonne de direction avec 2 cardans. La direction est très libre mais le rayon de braquage est insuffisant, ce problème vient des fusées et du cardan de roue avant laissant peu de mouvement à la roue

- Moteur avant factice à 8 cylindres en V

- Boite à 5 vitesses + marche arrière, le levier est difficile à manipuler car son guidage est trop précis

- 4x4 permanent à 3 différentiels

- Suspensions indépendantes aux 4 roues, doubles triangularisations
- Portes à ouverture papillon, avec marchepied synchronisé, ouverture amortie par vérin


Pour conclure je dirai que la célèbre 8880 à trouvé un sérieux concurrent.
Esthétiquement très réussi ce modèle apporte une vitesse supplémentaire et une marche arrière mais il n'a pas les 4 roues directrices ni les phares escamotables.


Notons enfin que l'arrière peut accueillir en option le bras manipulateur pneumatique 5218.

Voici les photos et une vidéo expliquant pourquoi un élément de carrosserie avant est mal fixé sur les photos.













mardi 7 octobre 2008

MOC : Mon grand bidule à balles - Module 2

Voici un module développé un soir avec Anio et Nico71 après un meeting de setechniciens psychopathes.

J'ai modifié le module depuis afin de le rendre fiable et de répondre aux normes GBC tout en conservant l'idée originale.
Le principe est une base de moteur factice ancienne génération à 8 cylindres en ligne (pistons carrés). Chaque piston actionne une brique penchée 2x3 qui va pousser la balle un peu plus haut sur le piston suivant. Entre chaque piston la balle monte de 2 plates, c'est peu mais c'est juste suffisant.
Pour monter plus il faudrait un vilebrequin de plus grand diamètre ce qui pose des problèmes à cause de la hauteur du premier piston.

Ce module m'a demandé beaucoup de mises aux points, je l'ai refait entièrement 4 fois !
Le problème est que le bac d'entrée ne doit pas dépasser 10 briques de hauteur, de qui limite la hauteur maximum du premier piston. Piston sous lequel se trouve un vilebrequin, une bielle, un guide, en plus de la hauteur nécessaire à son mouvement et son guidage.
Enfin l'agitateur situé dans le bac ne doit pas être trop près des bords, sinon une balle peut se coincer entre le bord et le bras.

Ce module est devenu très fiable, il a un débit de 150 balles par minutes ce qui est très rapide, ainsi le bac d'entrée sera souvent vide.

La transmission est particulièrement libre et demande peu d'efforts au moteur. Devant le module j'ai monté un "éclaté" totalement fonctionnel du vilebrequin, bielle, piston, cale de rehausse et brique penchée.

Notons que comme beaucoup de GBB ce module est bruyant.

Photos et vidéo :